Après avoir traversé le Sahara occidental sur plus d'un millier de kilomètres de désert, j'ai effectuai mes premiers tours de roues en Mauritanie que les vents et la poussière balaient à longueur de journée. Un saut de nuit à Noudhibou et j'ai pu repartir au matin pour plonger le véhicule dans les pistes du banc d'Arguin où il est recommandé de ne pas tomber en panne. Des portions de sable m'ont obligé à dégonfler largement les pneus pour être assuré de n'a pas y rester coincé, seul et trop de loin de tout. Des colonies d'oiseaux et quelques pélicans m'ont fait le plaisir de m'accompagner une journée durant. Après un bivouac au calme de la baie Saint Jean, j'ai retrouvé le goudron pour finir à Nouakchott, une ville poussiéreuse et insalubre où la désuétude règne au regard des carrosseries de cette circulation intense et anarchique.
Me voilà coincé en attente des visas maliens que je devrais je l'espère récupérer dès demain. Alors viendra la route de l'espoir et la frontière pour atteindre Bamako d'ici trois ou quatre jours.
Xaï