La grande boucle du Sud marocain arrive à son terme. Après avoir franchi l'Athlas, par grand vent, le véhicule côtoie les pistes marocaines, pleines de surprises. Le passage, par le nord, des gorges du Dadès à celles du Todra impose 42km dans un lit de riviére avec quelques surprises de franchissement. Les berbères nomades tentent de mendier quatre sous pour un piètre sourire. Plus à l'est, Erfoud, puis Merzouga, transporte ma tôle d'aluminium aux pieds des dunes tant convoitées. Franchir les 7 km de sable font chauffer le moteur et offre quelques sueurs froides au métal. La carcasse grince de tous ses os avant de souffler un peu sur les pistes du désert. Le fach-fach y attend mes roues fragiles mais le véhicule ne tremble pas et passe haut la main cette épreuve où nombreux sont restés plantés des heures durant, happé par le fâche -fach. 10 heures de piste de sables durs, de désert de pierres, pour finir par deux cols aux vues somptueuses et une redescendre sur M'Hamid el Ghizlane. Xaï